Passer de la France à la Suisse, changer de boulot et de région, trouver un logement puis de nouveaux collègues, se faire de nouveaux amis, s'adapter à un nouvel environnement, ... voilà que se trouve documenté autant que possible un véritable projet de changement à échelle humaine !

vendredi 29 janvier 2010

4e semaine de... changement !

Toujours pas de connexion Internet, mais la ferme volonté de continuer le projet de blog.

FRACTURE NUMERIQUE et PETITS CHANGEMENTS

Si ce n'est pas facile de maintenir le rythme initialement souhaité, ce n'est pas seulement à cause de l'handicap de la fracture de l'Internet que je vis intensément depuis 1 mois (et j'en veux à Free mon FAI), mais aussi à cause de tous ces petits changements du quotidien qui font de ce projet un challenge, un défi.
Ah la bonne gestion du changement (le système D ?) est des plus utiles dans ces situations !

UN SYMBOLE : L'ADAPTATION AU CLAVIER SUISSE

Les petites choses s'avèrent parfois être les plus incommodantes : par exemple, le fait de devoir travailler sur un clavier suisse la journée et de switcher sur un clavier français le soir perturbe beaucoup le fonctionnement naturel. Des enfants s'adapteraient certainement étonnemment vite, mais pour des adultes conditionnés de 20 ans de clavier AZERTY, c'est difficile. Les collègues me conseillent de changer de clavier à la maison... Tout ça peut sonner un peu accessoire, mais c'est tellement symbolique d'ensemble de choses !

PLEINS DE PETITS CHANGEMENTS = GROS CHANGEMENT

Dans la même veine, les règlementations différentes de vitesse sur route, les "septantes"-"huitantes"-"nonantes", les milliers séparés de guillemets, l'approche heuristique plutôt que théorique puis pratique, le changement constant de langues au travail, les soucis administratifs se mêlant aux horaires de province mais de petite contrée gâtée et à ceux flexibles du travail internationalo-helvète, l'ensemble fait de ce changement une étape bien difficile à gérer. Heureusement, en Suisse on essaie apparemment de ce donner du temps, le temps de l'intégration, le temps du progrès, parce qu'un choix est un choix.

LE CAS DE L'ASSURANCE MALADIE

Le régime de frontalier veut également que l'on s'attarde sur la mise en place de l'assurance maladie. L'obligation du frontalier franco-suisse consiste à devoir opter ou non pour le dénommé "droit d'option" qui consiste à choisir définitivement entre une assurance maladie sur le régime suisse (LAMal) et le régime français; celui-ci se décomposant en CMU de la Sécurité Sociale française (faible couverture et bon marché) contre assurance privée (ou malgré la concurrence on sent bien que chacun veut sa part du gâteau). Dans les 60 jours, le frontalier doit donc choisir et j'ai moi-même ainsi rapidement écarté le régime suisse (très cher) et la CMU (mauvaise couverture) pour mettre en concurrence 5 assurances et les différentes options qu'elles me proposaient.

LE CHOIX DES PARTENARIATS

Mon cas personnel était caractéristique puisqu'en bonne santé générale, je cherchais une bonne couverture pour l'optique (verres et lentilles) et le dentaire, et un remboursement des plus complets pour tous les petits soins classiques. Sans oublier le cas des hospitalisations éventuelles (les pentes de ski font des victimes), pour ne pas devoir écarter la possibilité d'être bien soigné dans les Cantons de Genève ou de Vaud qui offrent les meilleures conditions de la Région.

Les 5 assurances en course étaient : Allianz (proposée par mon entreprise), MMA (suggérée par un collègue), Alptis (mutuelle trouvée sur Internet), MAAF-APRIL (également présente à Ferney) et le Crédit Mutuel; j'ai sélectionné ce dernier après comparaison minutieuse des formules et dans soucis de nouer un nouveau partenariat local mettant également dans la balance des évolutions de formules et de potentiels changements d'autres assurances (habitation, automobile). Plus de 120 euros par mois et le prix que j'ai choisi de mettre, sous le dilemme des choix entre le souhait de la santé et l'enventualité d'un malheur.

Arrêtons-nous là pour l'instant avant prochainement d'aborder d'autres changements, peut-être plus agréables...


Ciao
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