Passer de la France à la Suisse, changer de boulot et de région, trouver un logement puis de nouveaux collègues, se faire de nouveaux amis, s'adapter à un nouvel environnement, ... voilà que se trouve documenté autant que possible un véritable projet de changement à échelle humaine !

lundi 10 mai 2010

Fin du projet [+]

Dernier post du blog

Un projet a un début et une fin, comme le soulignait Patrice un de mes boss précédents qui vient de prendre sa retraite il n'y a même pas 15 jours.

This is it (the end !)
Voilà donc la fin de ce projet, sans que ce soit la fin de ma propre aventure bien entendu.
Elle aura duré un peu plus de sept mois, après avoir mûrie quelques jours de fin d'été alors que je me faisais à l'idée de la fuite. Y sont documentés l'avant-changement, le changement, l'après-changement, l'adaptation et l'intégration sous ses principales formes pour ce qui me concerne. La Suisse m'accueille maintenant chaque jour pour mon travail voire plus et, si ce n'est pas facile et que ça a demandé des efforts importants, je ne regrette pas le changement.

Planning
Le planning propre du projet n'est pas complètement clos, mais ça aussi c'est un peu ple propre de la gestion de projet. Toutefois, 100% des opérations critiques ont été menées avec succès.
Bien sûr, le changement de logement que j'ai déjà évoqué depuis de longues semaines n'est pas facile à divers égards et n'a pas encore beaucoup avancé, Toutefois je suis logé et ne suis menacé d'aucune deadline. Voilà donc le dernier extrait graphique de ce planning général.

Planning du projet de changement, le 10/05/2010.

Travail et effort
Si je suis venu, c'est évidemment à cause du travail et de ses meilleurs corollaires, l'expérience, le salaire, le changement, etc. Le travail a cependant pris une importance particulière dans les 3 dernières semaines avec une intensité au moins égale à celle à quoi je m'attendais. Ces périodes intenses sont dures, demandent de la forme (force ?) physique et mentale, de l'expérience, de l'effort constant et surtout pas de fénéantise...
On en bave, mais normalement on en sort grandi.

Origines
Nous en avions discuté avec Laurent, mon cousin, sur un ton de dérision avant que j'arrive, finalement l'idée évolue en moi que je retrouve par ici et vers la Suisse un style, une manière de pensée, une esprit pas si loin de ceux qui sont les miens. Probablement ai-je des ancêtres qui sont descendus des montagnes suisses et qui ont légué leur patrimoine et leurs âmes aux générations futures. Peut-être alors que j'en porte un peu.
Je crois la France et ses attitudes décevantes à bien des égards, le refuge Suisse s'avère de fait et pour l'instant un îlot vraiment intéressant !

Bilan technique du blog
Si médiatiquement on ne puisse dire qu'il rivalise avec mes principales autres réalisations sur la toile (ici et ), je suis assez content de la forme simple assez peu prosaïque, surtout pas épiloguée, même pas touffue, presque laconique et divagatoire qu'a pris le récit chronologique de l'aventure.
Peu de visites donc (un maigre compteur de 318 visiteurs ce soir), mais un travail documenté et référencé (sur Google Analytics notamment), donc problement accessible depuis l'extérieur.
Merci d'ailleurs aux quelques amis qui sont passés par là.

Souvenir
Nous sommes le 10 mai 2010, une date qui sonne bien à mes yeux, et qui me rappelle ma situation il y a 19 ans entre une "instabilité" dûe au lycée et un final avec mes amis et le club de foot que nous garderons en mémoire. Le 11 mai 1991, nous avons soudé une jeunesse sur les hauteurs de l'Est mosellan...
Il y a quelques ressemblances... et surtout le temps passe, sachons en faire quelque chose !

... et de repartir pour que chaque jour soit un nouveau départ, et encore et encore le nouveau 1er jour du reste de sa vie !

Ciao
A [+]

samedi 1 mai 2010

Travailler en mai

Un avant-dernier post qui donne la tendance...

Au contraire des traditions françaises avec le 1er mai, le 8 mai, l'Ascension, voire le Lundi de Pentecôte, les ponts et les viaducs, mon mois de mai du travail sera actif, voire très actif.

Avec le retour de la pluie, le mois de mai arrive avec ses activités intenses de cut-over planning, de tests, de changements de dernières minutes, qui nécessitent pour notre fonction MDM une présence accrûe et une intensité de travail encore plus importante pour assurer les roll-outs et projets en cours.
En conséquence, une espèce d'astreinte le 1er mai, un jour de travail le dimanche 2, et un probable week-end bûcheur des 8 et 9 s'engagent et s'annoncent maintenant, après 2 semaines déjà intenses de travail.

Parfois, je m'étonne à écouter comment les médias français considèrent le travail; la lutte des classesl'exploitation du petit peuple par le patronat, ou encore une manière de détourner le fruit du labeur des classes ouvrières.
L'impression que j'en ai par ici et pour l'instant ressemble davantage à l'idée que je me suis construite dans ma jeunesse : travailler pour vivre, travailler dur pour être reconnu, travailler bien pour réussir, travailler consciencieusement mais agréablement pour rendre l'effort digne et acceptable.

C'est avec ces espoirs que je m'engage dans cette difficile ligne droite, en espérant profiter davantage de l'été.

Ciao
+

mercredi 28 avril 2010

Le printemps à Genève

Le printemps est décidément magnifique autour de Genève en cette fin de mois d'avril. Au point que, malgré la tonne de boulot qui rythme mes journées ces derniers temps, je suis parti un peu rapidement ce soir (juste après 19h) aspiré par l'appel du soleil brillant et du ciel bleu : courir dans la nature.

Courir à Ferney, courir à Collex-Bossy, courir à Ornex, courir sur la frontière, courir entre les vignes, courir sur les chemins caillouteux, courrir sur le bitume, courir au soleil puis à l'ombre, courir dans les senteurs, courir entre les mouches, courir sous les avions, courir derrière une Porsche, courir entre une Clio et un Scenic, courir derrière les filles, courir à la rencontre d'un autre joggeur, courir encore, courir toujours...

Voilà un peu sous forme prosaïque, les pensées irréelles motrices de ma fuite, et pourtant elles sont devenues actions quelques minutes plus tard.

De plus en plus, je me rallie à l'opinion d'Eric, mon collègue; la meilleure saison par ici, c'est le printemps.

Ciao
+

samedi 24 avril 2010

Huilage de mobilier de balcon

Hommage à un vieux post qui a fait la légende d'un blog précédent...

Le printemps est bien installé - le printemps du soleil, du retour de la douceur dès le milieu de la matinée, les oiseaux chantent gaiement - depuis presqu'une dizaine de jours, j'ai failli oublier la morosité des cités résidentielles.

Certains aspects de mon logement ne sont pas terribles, c'est pour ça que j'en cherche un autre. Toutefois, je n'ai que très utilisé un point fort de celui-ci, son balcon. Large, ensoleillé, exposé mais pas trop en ce milieu de printemps, le balcon de près de 8 m2 devient un lieu stratégique avec les beaux jours.

La petite terrasse et le mobilier qui sèche

J'ai donc préparé mon mobilier de balcon pour la belle saison, en lui faisant sa toilette et en l'imbibant d'huile pour mobilier en bois. Travail de plus d'une heure, le petit exercice physique terminé apporte une certaine satisfaction, et de bons espoirs d'utilisation les jours de pas-trop-mauvais-temps.

Le reste de la terrasse et du mobilier...

Le printemps aura aussi raison de ce blog, mais ça est une affaire de quelques jours encore.

Ciao
+

mardi 20 avril 2010

Tenue correcte exigée‏

Quand on est employé dans un grand groupe de luxe, on peut s'attendre à cotoyer un certain niveau de gens, antant dans la qualité que dans la forme.
Un code vestimentaire relativement explicite existe bien chez Richemont, mais il est appliqué avec un peu plus de liberté sur le site excentré de Versoix, où je travaille.

Voilà donc ce que j'ai trouvé sur l'Intranet ce matin :
"Tenue vestimentaire
Une tenue soignée est requise sur le lieu de travail.
Les tongs, jeans, t-shirts courts et tenues décontractées doivent être réservés au week-end.
Piercing et autres tatouages doivent également rester discrets."
Bref, à Versoix, les cravattes sont rares, d'autant que dans le monde anglo-saxon, elles sont déjà moins répandus que chez les cadres français. Les jeans sont plutôt fréquents à Versoix, surtout en fin de semaine, où le casual dressing se généralise pas mal.

J'ai noté qu'en Suisse, ou en tout cas dans le canton de Genève, la législation anti-tabac n'est apparemment pas aussi coercitive qu'en France ou dans d'autres nations européennes. Toutefois, concrètement, c'est la même chose; à Versoix, les fumeurs vont sur le parvis !
"Tabac
Les non-fumeurs ne sauraient être incommodés par la fumée de tabac.
Il est en particulier interdit de fumer dans les zones communes soit les couloirs, le patio et les points café/copie.
Dans les bureaux partagés, le respect du non fumeur est prédominant.
Au restaurant le Chalet, la salle Davos est réservée pour les fumeurs."
Voilà donc un peu plus du monde que j'ai rejoins depuis 15 semaines maintenant.

Ciao
+

samedi 17 avril 2010

De passage à Alsting

Un long week-end n'est pas de trop pour souffler des longues "heures" de la semaine.

Malheureusement, faire le chemin vers la Moselle me demande près de 5h de conduite dans les ralentissements et la nuit. Ensuite s'ajoutent les différents travaux de paperasserie, protocoles et activités exceptionnelles, et j'y ajoute encore le fait de dormir dans une literie "moyenne"...

Bref; je ne me repose pas tant que ça à l'écart des Montagnes et du Lac; et pourtant il le faudrait ! Les grands jours arrivent et je ne suis pas encore dans ma forme ultime...
Mais je suis content de revoir la famille sous les rayons agréables du soleil mosellan de milieu de printemps ! Loin du Pays de Gex, la vie continue aussi !

Ciao
+

PS : Dur dur le retour sur un clavier français

jeudi 15 avril 2010

Problèmes d'appartement

Post rapide pour problèmes qui mettent longtemps à se résoudre...

"Intervention entre midi et deux" est devenu un leitmotiv pour régler les problèmes restant dans l'appartement que j'occupe encore. Comme les artisans locaux ne travaillent pas le samedi, et rechignent à venir après 18h, je suis contraint de trouver des compromis de ce type pour traiter mes problèmes de plomberie, de chaudière à gaz, le spécialiste des volets, etc.

La plupart de ces problèmes font suite à l'état des lieux d'entrée (le 31/12/09); on mesure ainsi toute l'inertie qui existe dans la résolution des problèmes. Quel doux business pour ces artisans du Pays de Gex qui ont toujours raison et frisent parfois la mauvaise foi !

Si l'électricien avait fini par passer, et le remplacement de mon dérouleur de volet s'est fait en début de semaine, j'ai attendu de longues semaines l'intervention du jour pour régler et ré-expliquer le fonctionnement de la chaudière. C'est fait.

Restent encore un ou deux problèmes, mais qui ne m'empêront pas de trouver un autre logement, dès que possible.

Ciao
+

dimanche 11 avril 2010

Servette FC

Continuons dans la vague sportive avec une sortie au stade, cette fois à moins de 15 km de Ferney.

Le grand club de football de la ville de Genève est le légendaire Servette.
Si je dis "légendaire" c'est parce que ces dernières années n'ont pas toujours été faciles pour le club de la cité internationale. Cette année encore, le 2e club le plus titré de Suisse évolue en Challenge League, la 2e division helvétique. Cela dit, le club porte la couleur grenat (ce qui ne manque pas de rappeler le FC Metz) et évolue dans un stade assez moderne qui n'a même pas 10 ans.

Cet après-midi, 5093 spectateurs étaient au stade de Genève.

Dans la 2e partie du classement, le club de l'homme d'affaire iranien, Majid Pishyar, évolue avec des moyens encore modestes, mais les connaisseurs n'oublient pas qu'il y a encore quelques années des joueurs comme Karl-Heinz Rummenigge, Sonny Anderson ou Alexander Frei ont porté ses couleurs.

Je suis donc allé au stade entre Lancy et Carouge ce dimanche pour voir évoluer l'équipe actuelle qui recevait le FC Lugano en lutte pour la montée directe en Super League suisse. Et je n'ai pas été déçu.
Certes, le stade de plus de 30000 places n'est ouvert que sur une moitié diagonale, mais l'ambiance est agréable en raison du soleil, et d'un supporter club digne d'un bonne équipe de L2 française, de surcroît motivé par un fair-play qui ne m'a pas laissé indifférent. Franchement, ça fait du bien d'encourager les 2 équipes, même si on supporte à fond son équipe et qu'on souhaite qu'elle gagne. Je me suis tout de suite dit que j'avais bien fait de rejoindre la tribune Nord des supporters (ticket à 12 Frs).

D'un rythme légèrement inférieur à la L1, j'ai quand même assisté à un match agréable, où l'équipe genevoise, assez solide depuis la nouvelle année, a tout à fait rivalisé avec le candidat au titre. Mieux encore, elle méritait tout à fait d'ouvrir la marque lors du 1er but d'Eudis, et de remporter ce match par 2-0 (Kusunga) devant un public conquis. Belle victoire pour le Servette FC qui n'a plus rien à espérer cette saison, si ce n'est, je l'espére, de préparer une potentielle montée l'an prochain.

En bonus de fin de match, les supporters enchantés ont acclamé les joueurs faisant une haie d'honneur.
Je n'ai pas manqué l'occasion d'acheter une écharpe du Servette FC pour ma petite collection, qui se complète d'ailleurs également d'une autre pour l'OL suite à ma visite d'il y a deux semaines. Un autre manière de m'assimiler à ma nouvelle région.

Allez Servette !

Ciao
+

samedi 10 avril 2010

Du Sport

Avec les beaux jours qui reviennent, je me suis fixé comme défi de faire davantage de sport, déshiberner et regagner la forme, et évidemment perdre du poids. J'ai aussi besoin de décompresser d'un travail prenant et parfois un peu lourd. J'essaie de surveiller mon alimentation, spécialement les diners, mais donc surtout de faire du Sport.

Autour et au Pays de Gex, les choix dans les activités sportives sont assez multiples, en hiver comme pour les beaux jours. Cette semaine, j'ai essayé de combiner un peu tout. Entre la course à pied faite à Gstaad, le vélo entre Suisse et France lors de mon retour du mardi, la natation à la piscine de Ferney hier, et ce samedi le ski cette fois à Avoriaz, à peine à une heure de Genève.

Si l'enchaînement entre la piscine et le ski est difficile, c'est que je l'ai un peu choisi pour faire travailler les jambes et les bras (et le dos, et la tête, alouette !) et autant que possible épargner et préparer mon genou de plus en plus douloureux sur certaines postures.
C'est avec mon collègue Eric, que je me suis retrouvé à 1800m pour une session matinale et ensoleillée, et qui déborda légèrement dans l'après-midi de plus en plus brumeuse de ce mois d'avril. Les pistes étaient inégales de qualité, mais toutes ouvertes et largement enneigées.


Sur les pistes au-dessus d'Avoriaz, le 10 Avril 2010

Mon repos dominical sera amplement mérité, à moins que je décide de partir pour un footing traditionnel, ou qu'une sortie se présente dans le coin ou en Suisse.

Je crois beaucoup aux valeurs du sport, pour la culture des muscles et de la tête, et pour l'intégration sociale qu'il permet.

Ciao
+

vendredi 9 avril 2010

Fin de période d'essai

Un petit point boulot, pour une grande étape de ce projet...

Alors bien sûr, ça fait déjà quelques jours que c'est le cas, mais aujourd'hui j'ai eu droit à une discussion pseudo-formelle avec les RH sur la fin de ma période d'essai dans ma nouvelle société.

Engagé au 1er janvier, ça fait déjà 8 jours que je suis confirmé dans mon poste. C'est quand même un peu plus qu'une formalité, surtout si on considère le triple challenge auquel je me confronte : des nouveautés techniques, un nouveau domaine et une nouvelle région. J'ai donc pu me confier avec la responsable RH qui me suis depuis mes premiers contacts avec la société, et j'ai parlé librement de mon point de vue, positif mais avec des réserves sur certaiens aspects (techniques), sur les améliorations possibles, sur les divers aspects du poste et de l'organisation.

Comme je l'avais flairé il y a quelques semaines, il se confirme un changement d'organisation dans notre équipe. Je suis désormais rattaché à notre ex-coordinateur et celui-ci se voit attribuer un vrai poste de Manager. Il est clair qu'un jour c'est à moi qu'il faudra proposer une évolution dans ce genre, mais je ne peux contester l'organisation actuelle compte tenu des expériences et compétences de chacun.

Un bon début, je m'accroche, quelques inconvénients, mais je vais essayer encore de faire évoluer les choses de l'intérieur...

Ciao
+

lundi 5 avril 2010

Les Alpes suisses

A l'occasion d'un très court séjour à Pâques, j'ai essayé d'en savoir plus sur la Suisse, les limites entre la Romandie et la part allémanique, et les gens qui sont là.

En 2 jours, j'ai fait un petit tour de quelques villes que je voulais voir, avec Vevey, Montreux, Gstaad-Saanen et Château d'Oex (prononcé [dè]), Berne, Thoune (Thun) et Yverdon-lès-Bains. Un beau petit tour de plusieurs centaines de kilomètres à travers des paysages assez différents, mais toujours autour des Alpes, et de cette frontière entre le pays qui parle français et celui qui parle des dialectiques germaniques.

Un tour de 2 jours pour découvrir un peu du reste de l'Ouest de la Suisse

En restant une nuit à Gstaad, en fait à côté à Saanen, je voulais souffler un peu après 3 mois de travail intense, découvrir cette ville médiatisée (Johnny, affaire Polanski) presque décriée, et synonyme de luxe, mais aussi pour me confronter à la Suisse allémanique. Gstaad fait partie du canton de Berne (sans E en allemand), et est aussi une station huppée. Elle, et les 2 ou 3 villages précédents, ouvrent la zone allémanique en venant du Sud.

La maison Cartier à Gstaad, Pâques 04-04-2010

Les hauteurs de Saanen (Gessenay) sous la neige, le matin du lundi de Pâques

A plusieurs reprises, je retrouvais des traces de cette langue française qui recule dans le canton de Berne qui n'est quasiment plus qu'allémanique. A l'hôtel par exemple, mon "bonjour" et mes premiers mots français n'ont rien fait, j'ai du parler allemand. Mais à Gstaad, une serveuse a parlé français avec moi, il faut dire que j'ai forcé la main, puisque je l'ai entendu parlé avec sa collègue et en cuisine dans la langue de Molière. A Berne, pareil qu'à l'hôtel, Goethe s'est imposé à l'auteur du malade imaginaire. Et là encore, je surprenais des "merci" (traditionnel en fait) ça et là... comme quoi, les langues sont un sujet complexe dans ce pays.

La montagne attire le respect. Ses cimes enneigées, ses flancs de nouveaux blancs, les matins de printemps ensoleillés amènent un certain en-train dans les Alpes des cantons de Vaud et de Berne.

Berne justement, en ce lundi de Pâques, est une capitale fédérale qui se réveille tard, malgré les rayons de soleil qui pointent après des jours assez couverts. La ville est très piétonne en son centre, et je dois dire que cela rend agréable cette visite d'une zone piétonne immense, dont ce quartier central m'a fait penser à un mélange de La Valette (à Malte, par ses hauteurs, ses monuments) et de style germanique edulcoré (peut-être un peu dans le style de Luxembourg-ville) et sous influence alpine.

Vue sur le Palais Fédéral (Bundeshaus) à Berne qui abrite le Conseil Fédéral de la Suisse

Mes visites relativement rapides de Vevey, Montreux, Thun et Yverdon feront peut-être l'objet de reprises ultérieures.

Un bien beau pays que cette Suisse paisible, et définitivement à l'écart du tumulte médiatico-polémiste de ce début de siècle; un pays probablement moins superficiel que d'autres et qui, je crois, à raison de protéger ses traditions. En tout cas, cela en fait sa particularité.

Ciao
+

vendredi 2 avril 2010

Trouver un autre logement

Soyons sérieux un instant...

Activité cruciale et ultime en quelques sortes dans ce projet, celle de rechercher et de trouver un nouvel appartement a subi une accélération aujourd'hui. Tout ça puisque comme déjà indiqué il y a 3 semaines, je me suis résolu à ne pas resté trop longtemps dans l'appartement que j'occupe à Ferney.

Aujourd'hui, profitant du jour férié suisse mais pas français, je suis allé à Divonne-les-Bains, très beau hameau pittoresque et accessoirement station thermale en limite de frontière. Divonne se situe à une dizaine de kilomètres de Versoix, à l'opposé de Genève. Si ce lieu de résidence serait moins pratique pour rejoindre la cité internationale, il est bien plus charmant que la très dortoir et trop résidentielle Ferney-Voltaire.

J'ai donc passé plus de 2 heures à rencontrer les agences immobilières, à laisser mon cahier des charges et mes coordonnées. J'ai du laisser 7 cartes de visite professionnelles (une espèce de garantie morale, davantage que des infos de contact) et ai pu roder mon discours assez volontaire, précis, mais assez ouvert et agréable.

Je cherche surtout à règler mes problèmes de parking, de Lave-linge, et les différentes histoires de travaux qui ne se règlent pas, ou n'avancent un peu qu'à coup de relances. Au passage, je vise plus grand (T3), donc plus cher, et surtout mieux (moderne, récent, parking correct, etc.). Malgré tout, j'ai bon nombre de fois entendu : "on fait peut de locations", "le marché est calme", "j'ai pas trop ce qu'il vous faut".

En tout cas, je me suis fait connaître des agents locaux, et serai peut-être contacté...
A suivre encore quelques semaines sur ce blog.

Ciao
+

Sacro-sainte semaine

Le Vendredi-Saint est férié dans le canton de Genève.
Il suit pourtant une semaine intense de travail dans un contexte pas facile sur certains aspects. Les 45 heures pseudo-légales ont été atteintes en 4 jours.

Prendre l'air s'avère parfois nécessaire pour décompresser d'activités assez techniques, qui s'enchaînent rapidement, qui demandent aussi une concentration importante et une organisation notoire. L'autre soir, en sortant du bureau, profitant de la toute fraîche heure d'été et de la clarté bleutée qui règnait autour du Lac, je me suis arrêté sur les quais de Versoix pour faire une balade et quelques photos à apprécier :





C'était Versoix, le Lac Léman, et un peu du décor environnant dont les montagnes, un soir de début de printemps, comme une rapide thérapie pour reprendre de l'air.

Ciao
+

samedi 27 mars 2010

Lyon

Sur un ton déluré, court souvenir de mon passage à Lyon.

Si sur l'écusson genevois figure un demi-aigle, je n'oublie pas que je viens d'un pays de blason au lion rampant. Ma voiture en a une autre trace. Je me devais donc d'aller dans la ville du lion pas si loin, celle qui porte son nom, la capitale des gaules, la 2e ou la 3e ville de France.

En revenant du Vieux Lyon pour retourner place Bellecourt, on traverse la Saône. 

Je suis parti à Lyon ce samedi pluvieux, parcourir le vieux quartier de la ville, découvrir à pied une magnifique cité qui s'appuie sur le Rhône que j'ai suivi et la Saône. Place Bellecourt, j'y ai trouvé une jeunesse dévergondée, toujours présente, et pas effrayée par la pluviote qui s'amenait. J'y ai encore croisé bon nombre d'étrangers dont des asiatiques et des anglophones à la pelle.


Olympique Lyonnais - Grenoble F38 : 2-0, 30e journée de L1, 27-03-2010

J'aime bien cette ville, et depuis quelques années d'ailleurs son club de football qui a archi-dominé ce début de millénaire dans le championnat français. J'ai donc descendu l'entre-deux eaux et me suis retrouvé à Gerland dans l'après-midi et comme un match se tenait, j'en ai profité. Nous étions 32300.
Ah que ça fait du bien de gagner !

Je reviendrai sous le soleil !

Ciao
+

vendredi 26 mars 2010

Le départ du Chef

Expérience particulière de voir son chef partir avant la fin de sa période d'essai. C'est ce qui m'arrive dans ma boîte actuelle, avant même que j'y ai passé 3 mois. Je comprends que son départ était prévu, était dans le cadre d'une initiative privée (et personnelle); et son pot de départ, ce qui se dit autour, me permettent finalement de mieux le connaître.

Celui qui était mon boss est allemand, assez jeune mais trés expérimenté dans les différents domaines des équipes qu'il encadrait. Il avait été impliqué dans notre activité MDM, à plusieurs reprises dans le passé avant de construire l'équipe dans laquelle je suis arrivé, et quelques autres... Je lui dois donc d'être là, sans avoir pu beaucoup le côtoyer, voire pu construire une complicité nécessaire dans ses fonctions et ses entreprises. Dommage !
Le challenge n'en est que plus relevé.

Il y aura peut-être et sans doute des changements d'organisation prochainement, même si les discours sont plutôt au statu quo - je flaire des choses (la petite voix de l'expérience des grandes organisations parle sûrement). Quand on essaie de se construire un réseau de confiance, de s'assurer une place, c'est un événements qu'il faut savoir gérer, et j'aurai certainement des opportunités pour former et consolider des liens avec ma nouvelle supérieure (une première pour moi) et d'autres en fonction des changements et surtout du temps qui finit toujours par passer...

Une dernière reflexion sur l'image qu'on se construit, la confiance qu'on se donne, et qui passe aussi dans ce type de réseaux par le fait que des nouveaux employés arrivent, que des anciens partent et que ceux qui sont là sont moins nouveaux, mieux installés, plus expérimentés... et mieux reconnus.

Ciao
+

jeudi 25 mars 2010

Confoederatio Helvetica

ou La Suisse (3).

Pour beaucoup de francophones, cette nation suisse reste un peu une enigme. Et je dois admettre qu'il y a encore beaucoup de choses qui m'échappent dans ce pays dans lequel je vais tous les jours - ou presque.
Consolidons toutefois notre base de connaissances avec quelques affirmations communément admises, et inspirées de Wikipédia :

- La Suisse est appelée "Confédération suisse" depuis 1803.

- Elle est divisée en trois grandes zones géographiques. Du nord au sud, ainsi que par superficie croissante, on trouve : le Jura, le plateau suisse et les Alpes suisses. Le plateau constitue par sa densité de population la zone la plus importante en matière démographique et économique.

- Parmi les grandes villes :
. Zurich, incontestatblement ville la plus peuplée de Suisse avec 382 000 (2009) habitants, se trouve au nord-est du pays.
. Genève, considérée souvent comme deuxième ville du pays avec 180 000 (2009) habitants, se trouve à l'extrême (sud-)ouest du pays à la pointe du lac Léman. L'agglomération se développe également de l'autre côté de la frontière, en France. Genève est le siège de nombreuses organisations internationales, de banques privées et d'entreprises horlogères.
. Bâle, troisième ville avec 165 000 (2009) habitants, se trouve au nord-ouest du pays. L'agglomération se développe également de l'autre côté de la frontière, en France et en Allemagne. La ville est traversée par le Rhin et dispose de l'unique port fluvial du pays.

Malgré ces chiffres, je commenterais que le pole industriel que l'on peut voir à Bâle est très impressionant en comparaison à la configuration de l'agglomération de Genève. J'ai également été bien impressionné par Lausanne. Je ne connais pas encore ni Berne, la capitale, ni Zürich.

- Un président de la Confédération est élu pour une année parmi les conseillers fédéraux par l'Assemblée fédérale. Une particularité de la démocratie suisse est que le peuple garde en permanence un contrôle sur ses élus, car la Suisse est une démocratie que l’on peut qualifier de "semi-directe".

Un Art Flag de ma composition simplement nommé "vers la Suisse"


En espérant que ça aidera les visiteurs de passage, comme ceux qui s'intéresse à la "chose" voire les quelques amis qui suivent ce projet...

Ciao
+

lundi 22 mars 2010

Photo de Ferney-Voltaire

Dans la tradition de mes posts précédents, une photo depuis mon balcon.

Voilà donc une photo d'un quartier résidentiel de Ferney-Voltaire, et ses résidences en forme de blocs un peu désuets au XXIe siècle. C'est malheureusement un des angles de vue depuis mon balcon, dont je vais essayer de profiter un peu quand même avec l'arrivée du printemps.



On voit le début d'une piscine dans la coin en bas à gauche, c'est effectivement l'originalité de la résidence, mais j'en crains pas mal les nuisances quand les enfants notamment auront le courage de se baigner en été...

.. si je suis toujours là !

Ciao
+

vendredi 19 mars 2010

5 jours à Paris

Quelques nouvelles du boulot, dans un style "à la volée"

Dans mon nouveau boulot, je pars parfois en déplacement. Comme dans le précédent, les choses ne sont font jamais à moitié dans ces cas-là : Paris quartier de la Madeleine (pas loin de place Vendôme et de rue de la Paix), Hotel 4 étoiles, Siège très moderne de la Marque phare du groupe, jolies filles et tutti quanti.

C'est ce qui m'est donc arrivé cette semaine pour le projet principal sur lequel nous travaillons, à savoir un déploiement SAP en France et dans la péninsule ibérique. C'est l'occasion de se confronter aux interlocuteurs des marques concernées et de discuter un peu davantage avec mes collègues dans un autre contexte. J'apprécie ces moments de découverte, parmi des activités techniques qui m'emballent parfois un peu moins. Mais il faut faire avec pour le moment.

Notre équipe n'a pas techniquement une nécessité absolue d'être sur place, mais j'essaie de prendre le bon côté de la situation, avec les avantages des déplacements et des nouvelles rencontres. Voilà qui sonne comme un début de carrière disons "naturel" dans une entreprise d'un nouveau domaine, appelons ça la "2e phase" d'intégration.

Ciao
+

La cigale et la fourmi

Un extrait de blague qui n'en fini pas de circuler et quelques commentaires personnels ensuite...

"LA CIGALE ET LA FOURMI

VERSION SUISSE

La fourmi travaille dur tout l'été dans la canicule


Elle construit sa maison et prépare ses provisions pour l'hiver.
La cigale pense que la fourmi est stupide, elle rit, danse et joue
Une fois l'hiver venu, la fourmi est au chaud et bien nourrie.
La cigale grelottante de froid n'a ni nourriture ni abri, et meurt de froid.


FIN

VERSION FRANCAISE

La fourmi travaille dur tout l'été dans la canicule.
Elle construit sa maison et prépare ses provisions pour l'hiver.
La cigale pense que la fourmi est stupide, elle rit, danse et joue tout l'été.
Une fois l'hiver venu, la fourmi est au chaud et bien nourrie.


La cigale grelottante de froid organise une conférence de presse et demande
pourquoi la fourmi a le droit d'être au chaud et bien nourrie tandis que les
autres, moins chanceux comme elle, ont froid et faim.
La télévision organise des émissions en direct qui montrent la cigale
grelottante de froid et qui passent des extraits vidéo de la fourmi bien au
chaud dans sa maison confortable avec une table pleine de provisions.
Les français sont frappés que, dans un pays si riche, on laisse souffrir
Cette pauvre cigale tandis que d'autres vivent dans l'abondance.


Les associations contre la pauvreté manifestent devant la maison de la
fourmi.
Les journalistes organisent des interviews, demandant pourquoi la fourmi est
devenue riche sur le dos de la cigale et interpellent le gouvernement pour
augmenter les impôts de la fourmi afin qu'elle paie 'sa juste part'.
La CGT, FO, le Parti Socialiste, Le Parti Communiste, la Ligue Communiste Révolutionnaire
organisent seat-ins et manifestations devant la maison de la fourmi.
Les fonctionnaires décident de faire une grève de solidarité de 59 minutes
Par jour pour une durée illimitée.


Un philosophe à la mode écrit un livre démontrant les liens de la fourmi
Avec les tortionnaires d’Auschwitz.


En réponse aux sondages, le gouvernement rédige une loi sur l'égalité
Économique et une loi (rétroactive à l'été) d'anti-discrimination.
Les impôts de la fourmi sont augmentés et la fourmi reçoit aussi une amende
Pour ne pas avoir embauché la cigale comme aide.
La maison de la fourmi est préemptée par les autorités car la fourmi n'a pas
assez d'argent pour payer son amende et ses impôts.


La fourmi quitte la France pour s'installer en Suisse où elle contribue à la
richesse économique.

Etc."

Il est vrai que la Suisse ne trimballe pas un déficit énorme, que les suisses semblent être particulièrement vigilants à la bonne utilisation des fonds publics et privés, à des évolutions lentes mais sûres, et il m'apparaît que la valeur des choses n'est pas toujours la même des 2 côtés de Jura.
Mais il y a aussi du gâchis chez les amis helvêtes, notamment dans le genevois oú j'entends quelques échecs dans les transports publics, par exemple, et quelques conflits sur des "avancées sociales"... Mais après tout, c'est le jeu de la démocratie, et la part de "risques" qui va avec !
Toutefois, les discussions ne sont à mon avis pas autant infestées de politique politicienne comme en France, oú les dogmes et les postures continuent démagogiquement à entraîner des va-et-vients inutiles et très inefficaces !

Ciao
+

dimanche 14 mars 2010

Radios et Télévisions Suisses

Continuons dans la culture frontalière franco-suisse de la région, dans l'esprit d'un ancien double-article d'un blogueur d'antan...

Dans le Pays de Gex bardé de montagnes, on ne capte pas les grandes radios nationales françaises (RTL, Europe 1, RMC, etc.) en dehors de France Inter et France Info sur la bande FM. En guise d'intégration et d'intérêt culturel, je me suis quasi-immédiatement mis à écouter RSR-1ère, soit la Radio Suisse Romande dans ma voiture. Mon radio-réveil en revanche est calé sur WRS, World Radio Switzerland, une espèce de déclinaison de la BBC pour les anglophones exilés par ici (et ils sont nombreux).

Tous les matins et tous les soirs ou presque, c'est donc la radio suisse romande que j'écoute et qui m'a permis de familiariser avec l'accent, les intérêts et les moeurs des francophones de la Suisse. Je me suis aussi rendu compte de l'influence notoire de la France (sa télévision, ses pratiques politiques, etc.) sur cette communauté, mais aussi de ses dérives et de la perception qu'on en a vue avec un peu de recul. Ca a souvent conforté mes points de vue critiques...
Mais l'intérêt majeur consiste quand même à petit à petit construire le puzzle de la fresque de l'environnement dans lequel je suis arrivé il y a 10 semaines maintenant.

En complément, et grâce à la "fracture Internet" que j'ai subie entre janvier et février, j'ai beaucoup regarder la TNT Suisse, 4 chaînes choisies méthodiquement dans toute la Suisse et au-delà des zones frontalières: Il faut noter que dans le Pys de Gex, il n'y a pas encore de chaînes numériques terrestres françaises...
Ces 4 chaînes suisses sont TSR1, TSR2, SF1 (suisse allémanique) et TSI1 (suisse italienne). J'ai d'ailleurs prêté une attention particulières aux 2 dernières, pour comprendre leur points de vue, et m'adapter à la langue. Il est d'ailleurs intéressant de noter que les suisses allemands se font un malin plaisir à ne pas parler le "Hochdeutsch", mais selon leur origine d'adapter les textes allemands en dialecte "Schwitzerdütsch". C'est assez étonnant quand un animateur lit un texte en allemand...


Bref, je recommande ce type d'approche pour s'intéresser au pays qui nous entourent, et encore plus pour ceux qui nous nourrissent ou nous hébergent.

Ciao
+

jeudi 11 mars 2010

Planning au 11 mars

Classique point planning en cours de mois...

Voilà arrivé le temps de s'attarder sur l'avancement de ce projet : une copie d'écran ci-dessous ne montre plus qu'une partie des activités toujours actives, avec une nouvelle venue = "Trouver un nouveau logement".

L'idée a été largement réfléchi et il est probable que je ne resterai pas longtemps oú je vis pour différentes raisons que j'aurai sans doute l'occasion d'évoquer prochainement.


Aussi la fin de ce petit projet relaté sur ce site approche, et il est probable que les prochaines semaines voient les derniers posts mûrir avec le printemps - ensuite on passera à autre chose. D'ici là, quelques aventures seront encore diffusées probablement jusqu'à une prochaine étape importante...

A suivre !

Ciao
+

lundi 8 mars 2010

Temps de travail à Genève

Prolongeons donc la série dans le domaine du travail et de la vie de frontalier...

On me pose beaucoup la question de mon temps de travail ou encore si je pointe dans mon nouvel emploi suisse. Non, je ne pointe pas, et mon temps de travail est relativement... souple. Je n'ai as forcément eu l'impression qu'il y avait de limites basses ni hautes, mais je ne sais peut-être pas tout.

Il convient alors d'essayer de comprendre quel cadre général il existe en Suisse et particulièrement dans le canton de Genève : que disent les textes ?

La durée légale du temps de travail en Suisse est de :
- 45 heures pour les techniciens et les "cols blancs"
- 50 heures pour les autres employés (par ex. Industrie du bâtiment et agriculture)


L'âge de la retraite est de 65 ans.

J'imagine déjà le lecteur français moyen  tréssaillir devant ces quelques phrases contenant des propositions d'un autre temps au pays des 35 heures, des RTT, de la "justice sociale" et de l'immuable barrière de retraite de 60 ans.
Et ce n'est pas fini :

La durée minimale de vacance fixée par la loi est de :
- cinq semaines pour les travailleurs et les apprentis jusqu’à l’âge de 20 ans révolus ;
- quatre semaines pour les travailleurs et les apprentis âgés de plus de 20 ans révolus.

Quelques dossiers plus complets (dont celui-ci) sont disponibles autour de cette question sur le web.

Cela étant dit, pour mon cas personnel, je fais assez librement entre 40 et 50 heures par semaine en fonction des semaines. Le travail est à la fois technique, organisationnel et international et nécessite de bien comprendre un certain nombre de concepts - ce qui en fait une espèce de fonction d'expertise.
Je dispose de 5 semaines de congés payés (un choix avantageux de l'entreprise), comme en France, avec une petite dizaine de jours fériés (contre une quinzaine en France). L'entreprise "offre" toutefois en plus quelques jours dans l'année autour de Noël et pour constituer un ou 2 ponts.

En somme, en Suisse, on travaille plus... et on gagne plus. Comme dans quelques-unes des petites nations qui entourent les plus grandes en Europe, le droit du travail est moins favorable aux employés, mais le niveau de vie y est également différent.
Je ne suis pas encore en position de faire de cette situation une analyse plus détaillée comme faite dans le passé sur le système français (ici), mais il y a donc des faits indéniables : l'économie suisse se porte relativement mieux que celles de ces voisines, qui envoient leur personnel par dizaines de milliers tous les jours rapporter de quoi subvenir et bien vivre dans leur pays d'origine.

Ciao
+

dimanche 7 mars 2010

Prévoyance, 3 piliers suisses

Petit éclairage de mon point de vue sur les 3 piliers dont on parle en Suisse...

Dans cet article de janvier, j'avais évoqué le choix d'une assurance maladie privée française pour compenser l'éviction des frontaliers suisses du système de santé français (hors possibilité de CMU); voyons aujourd'hui le cas des caisses de prévoyance et comment cela s'applique.

Par les charges versées à partir du salaire brut, pour un frontalier suisse la prévoyance est prise en charge par le système helvétique. On parle ainsi d'un "système des trois piliers", sur lequel repose la prévoyance vieillesse, survivants et invalidité en Suisse. En gros, il s'appuie sur 3 principes :
- l'assurance vieillesse (appelée AVS), qui permet de couvrir les besoins vitaux après la retraite ainsi que l'invalidité
- la prévoyance professionnelle qui permet un complément aux assurés après la retraite
- La prévoyance individuelle, basée sur l'épargne volontaire effectuée à titre privé, pour les besoins complémentaires.

A titre personnel, et conformément à mon contrat de travail dans le canton de Genève, 5,05% de mon salaire brut est prelevé au titre de l'AVS. Le fonds de pension de ma société prévoit en sus, qu'environ 7 à 11 % du salaire brut soit prélevé pour la prévovance professionnelle. La somme épargnée n'est disponible qu'à 65 ans, sauf si on quitte la Suisse.

Les banques suisses proposent quant à elles différentes formules pour épargner en vue du 3e pilier, afin deonc de bénéficier d'une épargne complémentaire pour assurer loisir et grosses dépenses une fois la retraite arrivée. Ici, rien d'obligatoire; mais comme partout en Europe occidentale on est incité.
Toutefois en Suisse le système ne donne pas trop d'illusions... et pourtant, on en débat régulièrement y compris dans des votations très récentes !

Ciao
+

samedi 6 mars 2010

Salon auto Genève 2010

Un loisir que je me permets une fois tous les 2 ans, cette fois à Genève.


Genève est une capitale internationale, et dispose à ce titre d'un salon de l'automobile annuel de renom, oú les grandes marques allemandes, italiennes, françaises, anglaises, japonaises et du reste du monde se confrontent en terrain neutre. Ce samedi j'ai profité de mon invitation offerte par ma banque pour retourner dans un salon auto depuis celui de Paris 2008.

L'ère industrielle automobile est un pleine métamorphose, et ce rendez-vous international des plus grandes marques le montre bien. Le slogan "roulez vert" partage désormais la tendance avec des évolutions techniaues concrètes vers l'hybride thermique-électrique ou même le tout électrique. Des marques comme Smart se distinguent avec des stands dont c'est le thèmes principal, mais les grosses berlines (allemandes en particulier) ne sont pas en reste.


5 - la base de la future 508 de Peugeot qui fait parler d'elle...

Si j'étais plutôt étonné par l'absence de visibilité des marques chinoises, j'ai été très impressionné par le stand du Groupe VW qui archi-domine l'étage supérieur des 3 halls, alors que les 2 groupes français sont bien affichés dans l'étage inférieur. Audi notamment souffre d'un succès incroyable auprès du public présent à Genève. Dans les 10 ernières années, les 4 anneaux ont décidément bien progressé.

Sans surprise, le stand Ferrari est pratiquement inaccessible, je n'ai personnellement pasd trop cherché à voir les voitures et ai préféré admirer les belles Maserati (j'adore la GranTurismo; une GranCabrio en photo) du stand d'en face. J'ai bien aimé aussi la Nissan GTR, fait un petit pélerinage auprès de la Citroën de Sébastien Loeb, et ai encore été épaté par des Porsche hybrides et sportives que certains préparateurs mettent en avant.


Nissan GT R - c'est de la bombe !

Les autres vedettes du salon que j'ai vues : la Porsche Panamera (que je trouve remarquable), la Peugeot RCZ (plusieurs modèles accessibles sur le stand, voir aussi la photo ci-contre), la Citroën DS3 (vraiment un stand Citroën bien conçu), la slogan-technologie Blue Efficient de chez Mercedes...


Quelques photos complémentaires ci-dessous pour illustrer ces 3 heures passés à PalExpo à 25 minutes à pied de chez moi !


Aston Martin allie toujours superbe et sportivité


Porsche Panamera, une quatre porte excellement réussie. 


Citroën, une marque qui me semble avoir trouvé son créneau


Mercedes aussi met en avant ses technologies électriques

L'immense halle et sa foule en ce samedi matin

Ciao
+

PS : Venez pronostiquer et suivre la saison de F1 sur http://pronosf1.blogspot.com/

vendredi 5 mars 2010

Changement d'adresse

Parmi les choses les plus importantes qu'il faut bien gérer lors d'un déménagement, il y a la signification à un certain nombre d'interlocuteurs de son changement d'adresse.

Mon expérience encore récente de 2007, m'a un peu servi en 2009-2010. D'abord, il ne faut pas être avare en communication avec ces interlocuteurs de sa "vie" précédente. Ensuite, il faut absolument choisir une option maximale de transfert de courriers à la poste, dont je déplore que l'option 12 mois ait été supprimée.

Enfin, il faut se parer à des défections. J'ai subi deux non diffusions de changement d'adresse de la Poste cette année, et certaines sociétés apparaissent assez désordonnées sur leur gestion d'adresses. C'est notamment le cas de mon ancien employeur : puisque j'ai donné ma nouvelle adresse au service RH avant de le quitter, je l'ai renvoyée par courrier au service Comptabilité depuis mon nouveau logement alors qu'un remboursement de note de frais m'avait été envoyé à mon ancien domicile en janvier, et je l'ai communiqué aujourd'hui à nouveau à une ex-assistante (en particulier pour les envois liés au caisses de retraite).

De nombreux changements peuvent être effectués par Internet, mais pas tous: J'ai noté que pour ma carte Carrefour la modification d'adresse a été faite en magasin, pour certaines caisses de retraite un courrier papier est nécessaire après impression d'un formulaire en ligne (!!!); alors que d'autres enregistrent par téléphone et vous font confiance tant que vous payez (EDF, GDF, France Télécom, etc.).

Enfin, parmi les choses critiques, il y a le Centre des Impôts (bien que la déclaration puisse suffire - encore faut-il la recevoir), la CAF, la CPAM, l'Assurance Habitation évidemment, tout ce qui touche aux véhicules ou encore sa banque.

En revanche, c'est aussi l'coccasion de se débarrasser de collent-aux-baskets, comme les magazines de vente par correspondance et autres organismes pseudo-mendiants, mais qui de toute façon vous retrouverons quand même.

Je termine par un truc à savoir : les commerçants locaux se renseignemt auprès des mairies, donc pour avoir des offres de bienvenue, s'inscrire sur les sites en ligne de ces institutions locales... ou ne surtout rien faire pour ne pas recevoir de pub supplémentaire.

Ciao
+

mardi 2 mars 2010

Working in Versoix

Je recopie ci-dessous des infos trouvées sur l'Intranet de mon employeur...

"Versoix is a municipality in the Canton of Geneva, Switzerland, which sits on the right bank of Lake Geneva. It is the last town of the Canton of Geneva on the road northeast towards Lausanne, before the Canton of Vaud starts.


The distance from the centre of Geneva is about 10 km, and it takes around 15 minutes by train or car to get into downtown.
It is the hub for many humanitarian organizations and other organizations within the environmental, science and technology fields. The University of Geneva has part of its campus, in particular the department of astronomy and its observatory, in Versoix, while the International Committee of the Red Cross maintains a training center there."

En plus, je dirais simplement que Versoix est une petite ville de bord de Lac, qui est plus importante que ce qu'elle ne paraît a priori, qu'elle se situe à 6 km environ de la frontière française, qu'il y a 12000 habitants environ, et encore un port de plaisance tout à fait sympathique. Son site Internet : http://www.versoix.ch/.
Versoix est aussi le nom de la rivière aui s'écoule pas loin de mon lieu de travail, puisque c'est là que je me rends tous les jours depuis 2 mois.

Ciao
+

PS : Le 20 mars prochain aura lieu le 6e festival du chocolat à Versoix...

lundi 1 mars 2010

1er retour à Alsting

Frontalier, je le suis aussi ailleurs...

Depuis le week-end qui a suivi Noël, je n’étais pas revenu à Alsting – peut-être bien la plus longue période en dehors de village lorrain pour ce qui me concerne. A ces 2 jours et demi de fin février, j’ai adjoint mon premier jour de congés après 2 mois de travail, qui donnent le rythme cadencé « à la suisse » de cette nouvelle aventure.

Autre chose historique, cette tempête qui marque le 28 février dans le village frontalier lorrain et occasionne une coupure de courant assez générale qui prit le village, ce dimanche avant midi et pour de longues, très longues heures. S’en suit une veillée à la bougie, comme une continuité de Noël, sans neige (toute fondue) mais toujours en hiver, et comme si je n’étais parti qu’il y a 2 jours.

Ces retours en terre natale, réguliers et pourtant espacés, rythment mes 15 dernières années ; celles qui correspondent à mon exode à travers le Nord de la France, et maintenant son (grand) Sud-Est. Lorsque je reviens, je vois des choses qui changent, des gens et des maisons qui grandissent, des magasins qui s’ouvrent, et d’autres choses qui disparaissent.

Ce lundi, de retour dans l’Ain, je ne verrai probablement pas de différence, ces tous petits progrès des chantiers, des arbres, et des gens qui poussent…

Ciao
+

mardi 23 février 2010

Déménagement et Internet

J'ai été victime d'un imbroglio et d'une coupure numérique de longues semaines, voilà ma manière (sobre) de partager cette expérience...

Depuis plus d'une semaine, ça y est, j'ai ma connexion Internet, et étant "dégroupé totalement", le téléphone fixe (enfin !) ainsi que bon nombre de chaînes de télévision par l'ADSL (200 environ). Mais qu'a été longue l'attente et la résolution du problème auquel j'ai été confronté et que je veux partager ci-dessous pour tous ceux qui déménagent ! Faisons aussi simple que possible...

Tout a pourtant commencé très en avance, le 18/12 avant Noël, quand, après des appels à France Télécom (1014), Free (3244) mais aussi à mon agence de location, j'ai identifié la situation de mon futur appartement que je ne prendrai que le 31/12. Le locataire précédent n'avait apparemment pas de ligne à son nom. C'est un 1er problème, parce que cela signifie qu'il faut construire une ligne et obtenir un numéro France télécom (FT) classique avant d'engager quoi que ce soit. La meilleure stratégie (conseillée par beaucoup pour des raisons de durée) consiste à ouvrir une ligne chez FT pour la faire reprendre par Free. En effet, dans le cadre du dégroupage, les opérateurs Internet ont la possibilité d'offrir tous les services sus-mentionnés sans passer ensuite par le fameux "opérateur historique".

Ce premier problème en cacha un plus grave : comment identifier ma ligne sans être sur place ? Après investigation téléphonique, toujours quelques jours avant Noël, il s'avère que l'étage comporte 4 appartements avec 3 lignes affectées aux 3 noms de locataire des 3 appartements occupés. Et là on se dit "bingo" et pourtant, c'est là qu'avec les opérateurs de FT nous avons commis la première erreur.

La deuxième erreur survint juste après, juste avant Noël, alors que je reçus le SMS de FT pour me confirmer mon numéro et l'activation de ma ligne, j'appelai Free pour lancer le dégroupage. Là, je sous-entends que ma ligne est fonctionnelle suite au SMS et à une tentative d'appel, à laquelle évidemment personne ne pouvait répondre, et Free lance les opérations.

Une quinzaine de jours plus tard, je n'avais toujours pas de nouvelles. En moyenne, ce n'était pas encore alarmiste, mais j'avais lancé mon déménagment téléphonique depuis 3 semaines pratiquement. Ce qui m'a fait lancer la première alerte sur un forum (ici). C'est quand même incroyable qu'en 2010 on doive encore attendre autant pour se faire ouvrir une ligne Internet... Mais le pire dans l'excitation de mon impatience est encore à venir.

Le 13 janvier, ma ligne est soi-disant ouverte. Malheureusement de retour du bureau, ça ne marche pas. J'appelle Free avec mon portable (ce qui faut éviter en raison de la double facturation -mise en relation + assistance- que pratique cet opérateur), et un incident est ouvert. Le 18 janvier un technicien intervient enfin (pendant les heures de bureau seulement) à mon domicile et conclut qu'il y a bien un problème de cablage et qu'au lien d'un signal ADSL Free, c'est un signal Orange que je reçois. Ensuite, après plusieurs vérifications et une procédures hyper-archaïque pour déclencher l'intervention suivante, j'ai beaucoup attendu l'intervention d'un technicien FT. Au passage, je documentais progressivement mon histoire sur un deuxième forum bien connu des Freenaute (ici).

Un autre problème asssez général dans ce pays, c'est que FT est incontournable pour les problèmes de cablâge puisqu'encore propriétaire d'une partie des équipements-clés.
Je suis encore allé à la boutique Orange près de chez moi pour essayer de comprendre ce que FT attendait pour intervenir, mais à part quelques informations ultérieures et quelques contre-vérités d'un conseiller qui en avait contre Free, ça n'a pas vraiment servi.

Au bout d'un mois d'attente, et de tentatives régulières de faire accélérer le processus dans une procédure rigide et vérrouillée comme sont précaires les relations entre FT et Free, je décide de lancer un ultimatum avant de... Résilier mon abonnement chez Free !
Des remarques cinglantes sur les forums, un courrier de réclamation (le 29/01), des commentaires à l'assistance tchat, je communique mon mécontentement par tous les canaux. Malheureusement ceci me vaut une pseudo-hostilité de certains modérateurs clairement engagés... J'en veux par exemple à la dénommée "nickole" que j'avais sans doute saoulé avec mon problème mais qui a cherché par plusieurs moyens de me faire taire (disons) et de façon bien peu élégante.

Quand Free finit par me communiquer par message téléphonique le rdv du technicen FT, celui-ci ne correspond pas aux disponibilités que j'ai données. Là, j'ai du subir le summum de la bureaucratie : impossible de prévenir FT, il faut attendre que le technicen constate mon absence et refixer un rdv (genre une semaine plus tard). L'URSS est de retour !

Alors pourquoi je n'ai pas résilié?
Parce que j'étais pris en otage de la relation Free-France Télécom, qui ont des processus partagés particulièrement lents (FT n'a aucun intérêt à ce qu'ils soient rapides), et qui occupent ma ville comme 2 seuls fournisseurs au même niveau de service (le fameux dégroupage total). En gros, c'était Free ou Orange, et je ne voulais pas avantager l'"opérateur historique" comte tenu de son comportement dans mon affaire.

Ma dernière chance donnée à l'intervention de FT a finalement été probante le 15/02, puisque le technicien FT a vite confirmer le diagnostic et une hypothèse qui planait dans l'air : ma ligne d'appartement était inversée avec celle de ma voisine. Cette même voisine, que j'étais allé voir, et suit sans doute une 3e erreur, affirmait ne pas avoir de ligne à son nom et ne pas utiliser de téléphone fixe, or ce n'était pas tout à fait vrai. Or, ja'vais pros cette hypothésèse pour vérifiée.
Le même jour le technicen a inversé les lignes et tout est rentré dans l'order, sauf que la hotline Free a encore essayé de m'embrouiller pour mon abonnement complémetiare de télé... mais peu importe, maintenant je suis rodé et armé.

Ce que je dois avouer, c'est que ce projet de changement se basait aussi sur un ras-le-bol de certaines choses "à la française", mais qui m'ont poursuivi en pire par ici...

Néanmoins, depuis lors, tout fonctionne bien, mais il est problème que j'essaie de me faire remvbourser une partie des frais que ça m'a coûté; au bas mot :
- 50 euros de téléphone portable
- 35 euros d'abonnement à des chaines TV
- 45 euros d'abonnement internet
- 20 euros d'assistance téléphonique
- ce que j'oublie
- et 7 semaines de galère !

Les difficultés forgent l'expérience !
Au départ, il n'aurait pas fallu ouvrir de ligne par téléphone sans être sur place et sans vérifier la présence de la tonalité. Mais en voulant gagner du temps, j'en ai perdu beaucoup pour avoir le privilège d'apprécier à quel point sont faibles les considérations du client, les réactivité et souplesse d'intervention de ces sociétés de """services""", qui sont promptes à encaisser, mais lentes à assister et résoudre les problèmes.
Et pourtant, j'ai toujours fait ce que Free m'a dit de faire !

Ciao
+

PS: En sus, je laisse apprécier aux lecteurs comment mes suggestions à Free sur un forum ouvert soi-disant indépendant sont prises en compte : ici.