J'ai été victime d'un imbroglio et d'une coupure numérique de longues semaines, voilà ma manière (sobre) de partager cette expérience...
Depuis plus d'une semaine, ça y est, j'ai ma connexion Internet, et étant "dégroupé totalement", le téléphone fixe (enfin !) ainsi que bon nombre de chaînes de télévision par l'ADSL (200 environ). Mais qu'a été longue l'attente et la résolution du problème auquel j'ai été confronté et que je veux partager ci-dessous pour tous ceux qui déménagent ! Faisons aussi simple que possible...
Tout a pourtant commencé très en avance, le 18/12 avant Noël, quand, après des appels à France Télécom (1014), Free (3244) mais aussi à mon agence de location, j'ai identifié la situation de mon futur appartement que je ne prendrai que le 31/12. Le locataire précédent n'avait apparemment pas de ligne à son nom. C'est un 1er problème, parce que cela signifie qu'il faut construire une ligne et obtenir un numéro France télécom (FT) classique avant d'engager quoi que ce soit. La meilleure stratégie (conseillée par beaucoup pour des raisons de durée) consiste à ouvrir une ligne chez FT pour la faire reprendre par Free. En effet, dans le cadre du dégroupage, les opérateurs Internet ont la possibilité d'offrir tous les services sus-mentionnés sans passer ensuite par le fameux "opérateur historique".
Ce premier problème en cacha un plus grave : comment identifier ma ligne sans être sur place ? Après investigation téléphonique, toujours quelques jours avant Noël, il s'avère que l'étage comporte 4 appartements avec 3 lignes affectées aux 3 noms de locataire des 3 appartements occupés. Et là on se dit "bingo" et pourtant, c'est là qu'avec les opérateurs de FT nous avons commis la première erreur.
La deuxième erreur survint juste après, juste avant Noël, alors que je reçus le SMS de FT pour me confirmer mon numéro et l'activation de ma ligne, j'appelai Free pour lancer le dégroupage. Là, je sous-entends que ma ligne est fonctionnelle suite au SMS et à une tentative d'appel, à laquelle évidemment personne ne pouvait répondre, et Free lance les opérations.
Une quinzaine de jours plus tard, je n'avais toujours pas de nouvelles. En moyenne, ce n'était pas encore alarmiste, mais j'avais lancé mon déménagment téléphonique depuis 3 semaines pratiquement. Ce qui m'a fait lancer la première alerte sur un forum (ici). C'est quand même incroyable qu'en 2010 on doive encore attendre autant pour se faire ouvrir une ligne Internet... Mais le pire dans l'excitation de mon impatience est encore à venir.
Le 13 janvier, ma ligne est soi-disant ouverte. Malheureusement de retour du bureau, ça ne marche pas. J'appelle Free avec mon portable (ce qui faut éviter en raison de la double facturation -mise en relation + assistance- que pratique cet opérateur), et un incident est ouvert. Le 18 janvier un technicien intervient enfin (pendant les heures de bureau seulement) à mon domicile et conclut qu'il y a bien un problème de cablage et qu'au lien d'un signal ADSL Free, c'est un signal Orange que je reçois. Ensuite, après plusieurs vérifications et une procédures hyper-archaïque pour déclencher l'intervention suivante, j'ai beaucoup attendu l'intervention d'un technicien FT. Au passage, je documentais progressivement mon histoire sur un deuxième forum bien connu des Freenaute (ici).
Un autre problème asssez général dans ce pays, c'est que FT est incontournable pour les problèmes de cablâge puisqu'encore propriétaire d'une partie des équipements-clés.
Je suis encore allé à la boutique Orange près de chez moi pour essayer de comprendre ce que FT attendait pour intervenir, mais à part quelques informations ultérieures et quelques contre-vérités d'un conseiller qui en avait contre Free, ça n'a pas vraiment servi.
Au bout d'un mois d'attente, et de tentatives régulières de faire accélérer le processus dans une procédure rigide et vérrouillée comme sont précaires les relations entre FT et Free, je décide de lancer un ultimatum avant de... Résilier mon abonnement chez Free !
Des remarques cinglantes sur les forums, un courrier de réclamation (le 29/01), des commentaires à l'assistance tchat, je communique mon mécontentement par tous les canaux. Malheureusement ceci me vaut une pseudo-hostilité de certains modérateurs clairement engagés... J'en veux par exemple à la dénommée "nickole" que j'avais sans doute saoulé avec mon problème mais qui a cherché par plusieurs moyens de me faire taire (disons) et de façon bien peu élégante.
Quand Free finit par me communiquer par message téléphonique le rdv du technicen FT, celui-ci ne correspond pas aux disponibilités que j'ai données. Là, j'ai du subir le summum de la bureaucratie : impossible de prévenir FT, il faut attendre que le technicen constate mon absence et refixer un rdv (genre une semaine plus tard). L'URSS est de retour !
Alors pourquoi je n'ai pas résilié?
Parce que j'étais pris en otage de la relation Free-France Télécom, qui ont des processus partagés particulièrement lents (FT n'a aucun intérêt à ce qu'ils soient rapides), et qui occupent ma ville comme 2 seuls fournisseurs au même niveau de service (le fameux dégroupage total). En gros, c'était Free ou Orange, et je ne voulais pas avantager l'"opérateur historique" comte tenu de son comportement dans mon affaire.
Ma dernière chance donnée à l'intervention de FT a finalement été probante le 15/02, puisque le technicien FT a vite confirmer le diagnostic et une hypothèse qui planait dans l'air : ma ligne d'appartement était inversée avec celle de ma voisine. Cette même voisine, que j'étais allé voir, et suit sans doute une 3e erreur, affirmait ne pas avoir de ligne à son nom et ne pas utiliser de téléphone fixe, or ce n'était pas tout à fait vrai. Or, ja'vais pros cette hypothésèse pour vérifiée.
Le même jour le technicen a inversé les lignes et tout est rentré dans l'order, sauf que la hotline Free a encore essayé de m'embrouiller pour mon abonnement complémetiare de télé... mais peu importe, maintenant je suis rodé et armé.
Ce que je dois avouer, c'est que ce projet de changement se basait aussi sur un ras-le-bol de certaines choses "à la française", mais qui m'ont poursuivi en pire par ici...
Néanmoins, depuis lors, tout fonctionne bien, mais il est problème que j'essaie de me faire remvbourser une partie des frais que ça m'a coûté; au bas mot :
- 50 euros de téléphone portable
- 35 euros d'abonnement à des chaines TV
- 45 euros d'abonnement internet
- 20 euros d'assistance téléphonique
- ce que j'oublie
- et 7 semaines de galère !
Les difficultés forgent l'expérience !
Au départ, il n'aurait pas fallu ouvrir de ligne par téléphone sans être sur place et sans vérifier la présence de la tonalité. Mais en voulant gagner du temps, j'en ai perdu beaucoup pour avoir le privilège d'apprécier à quel point sont faibles les considérations du client, les réactivité et souplesse d'intervention de ces sociétés de """services""", qui sont promptes à encaisser, mais lentes à assister et résoudre les problèmes.
Et pourtant, j'ai toujours fait ce que Free m'a dit de faire !
Ciao
+
PS: En sus, je laisse apprécier aux lecteurs comment mes suggestions à Free sur un forum ouvert soi-disant indépendant sont prises en compte : ici.
Passer de la France à la Suisse, changer de boulot et de région, trouver un logement puis de nouveaux collègues, se faire de nouveaux amis, s'adapter à un nouvel environnement, ... voilà que se trouve documenté autant que possible un véritable projet de changement à échelle humaine !
mardi 23 février 2010
dimanche 21 février 2010
En piste
Le week-end du frontalier suisse se passe souvent sur les hauteurs du Jura. il y rencontre les locaux, les suisses voisins, mais aussi une ribambelle de visiteurs de toutes nationalités...
C'est "en piste", je veux dire sur les pistes de ski du Mont Jura, station du crozet-Lélex, que j'ai pris les 2 photos ci-dessous. Assez emblématiques, elles montrent la chaîne des Alpes qu'on voit depuis les hauteurs du Sud du Jura, mais aussi, en plan intermédiaire, la plaine genevoise et lacustre qui accueille la "capitale internationale", et accessoirement le Pays de Gex.
A bientôt pour d'autres photos de la région.
Ciao
+
C'est "en piste", je veux dire sur les pistes de ski du Mont Jura, station du crozet-Lélex, que j'ai pris les 2 photos ci-dessous. Assez emblématiques, elles montrent la chaîne des Alpes qu'on voit depuis les hauteurs du Sud du Jura, mais aussi, en plan intermédiaire, la plaine genevoise et lacustre qui accueille la "capitale internationale", et accessoirement le Pays de Gex.
En bleu et blanc, j'oublierai ma peur... depuis la piste qui descend vers les télécabines du Crozet. En face, la vallée et la plaine entre le Jura et les Alpes qui héberge le Léman, Genève et tout ce qui leur tourne autour !
Le roi Mont Blanc trône loin au-dessus de premières lignes alpines de la Haute Savoie. Au 2e plan, la plaine genevoise et le Lac Léman.
A bientôt pour d'autres photos de la région.
Ciao
+
jeudi 18 février 2010
Un monde nouveau
Parlons un peu boulot...
Dans mon nouveau travail, j'attendais beaucoup des principaux événements de ces 2 dernières semaines : la rencontre avec les marques du groupe à Paris, et en cette fin de semaine, les journées d' "induction" pour mieux appréhender l'organisation et les produits-processes de l'entreprise.
La semaine à Paris a été intéressante parce qu'enfin j'étais en contact avec des gens avec qui j'avais parfois échangés, ou d'autres avec qui je devrais prochainement le faire. J'ai aussi découvert ce quartier (j'ai failli écrire Cartier) de la Madeleine, avec un peu plus loin la place Vendôme ou la rue de la Paix (rappelez-vous le monopoly...).
Bref, ce monde du luxe demande encore beaucoup que je le découvre, et je dois dire que la 1ère journée des "Richemont essentials" à laquelle j'ai participé a vraiment été enrichissante et interpellante. Au-delà des informations brutes qui ont été livrées, j'ai appris à connaître quelques autres acteurs et nouveaux arrivants, et surtout il y a eu cette visite d'une des manufactures horlogères du groupe à Plan-les-ouates (et ce n'est pas le plus bizarre des noms de la région ;-)), celle de Vacheron-Constantin, pour (ne pas) la citer.
Quel bel environnement, que de gens spécialisés, quel savant mélange de technique, d'industrie et d'artisanat... Je ne connais toujours pas grand'chose dans le domaine, mais au moins ma curiosité a été développée par cette courte introduction...
Pourvu que ça dure.
Ciao
+
PS : Ca y est ma ligne Internet est fonctionnelle depuis lundi après-midi... ça augure donc d'une fréquence légèrement supérieure des articles par ici...
Dans mon nouveau travail, j'attendais beaucoup des principaux événements de ces 2 dernières semaines : la rencontre avec les marques du groupe à Paris, et en cette fin de semaine, les journées d' "induction" pour mieux appréhender l'organisation et les produits-processes de l'entreprise.
La semaine à Paris a été intéressante parce qu'enfin j'étais en contact avec des gens avec qui j'avais parfois échangés, ou d'autres avec qui je devrais prochainement le faire. J'ai aussi découvert ce quartier (j'ai failli écrire Cartier) de la Madeleine, avec un peu plus loin la place Vendôme ou la rue de la Paix (rappelez-vous le monopoly...).
Bref, ce monde du luxe demande encore beaucoup que je le découvre, et je dois dire que la 1ère journée des "Richemont essentials" à laquelle j'ai participé a vraiment été enrichissante et interpellante. Au-delà des informations brutes qui ont été livrées, j'ai appris à connaître quelques autres acteurs et nouveaux arrivants, et surtout il y a eu cette visite d'une des manufactures horlogères du groupe à Plan-les-ouates (et ce n'est pas le plus bizarre des noms de la région ;-)), celle de Vacheron-Constantin, pour (ne pas) la citer.
Quel bel environnement, que de gens spécialisés, quel savant mélange de technique, d'industrie et d'artisanat... Je ne connais toujours pas grand'chose dans le domaine, mais au moins ma curiosité a été développée par cette courte introduction...
Pourvu que ça dure.
Ciao
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PS : Ca y est ma ligne Internet est fonctionnelle depuis lundi après-midi... ça augure donc d'une fréquence légèrement supérieure des articles par ici...
lundi 15 février 2010
Planning au 15 février 2010
Les choses avancent dans ce projet malgré certaines inerties (j'allais écrire inépties).
Voilà donc une mise à jour de planning, au milieu du mois, comme un symbole d'un travail en cours, mais pour lequel les grandes actions lancées ont presque toutes trouvé une issue.
Restent quand même la galère de la connexion téléphonique-Internet qui vaudra bien son petit article, et la vraie question : combien de temps rester dans ce logement ?
A suivre.
Ciao
+
Voilà donc une mise à jour de planning, au milieu du mois, comme un symbole d'un travail en cours, mais pour lequel les grandes actions lancées ont presque toutes trouvé une issue.
Restent quand même la galère de la connexion téléphonique-Internet qui vaudra bien son petit article, et la vraie question : combien de temps rester dans ce logement ?
A suivre.
Ciao
+
vendredi 12 février 2010
Bye bye vroum vroum
Une semaine de déplacement professionnel bien utile à Paris - et pourtant les réminiscences sur mon ancien job sont récurrentes...
Depuis mon hôtel de Paris Place de la Madeleine, je lis la presse économique française pour essayer de mieux comprendre la situation de crise de la planète, mais aussi pour donner de nouveaux éclairages sur ce que radios et télévisions simplifient trop souvent.
L'industrie qui m'employait auparavant et pour laquelle je garde une bonne estime, celle de la construction et de la commercialisation automobile, vit en Occident son lent déclin. C'est difficile à admettre, et s'il y a des poches de résistances (l'Allemagne), la généralité de cette affirmation s'applique à la France dans l'édition du jour de "La Tribune". L'accroche de 1ère page dit : "Le stupéfiant plongeon de l'automobile française".
Le sujet est détaillé un peu plus loin montrant l'effondrement relatif mais réel dans les 40 et les 10 dernières années, sans oublier de comparer 2008 et 2009, où rien que là les effectifs ont perdu 5% dans l'hexagone. Alors on nous balance de temps en temps des informations positives (par exemple liées à la prime gouvernementale), mais tout ça ne fait que cacher une réalité difficile à admettre pour l'économie du pays... l'automobile fout le camps.
Je dois admettre que c'est aussi pour ces raisons liées à la santé de ce fleuron de l'ère industrielle en France et en Occident (et pourtant je ne peux pas trop me plaindre d'en avoir souffert directement), que j'ai songé à "changer de crémerie". Me voilà donc en 2010 dans un univers nouveau, avec beauoup de choses à découvrir, mais je garderai sans doute toujours un oeil sur les voitures qui m'ont fait vivre et continueront à nous faire rêver parfois... en espérant que tout ça ne soit pas tout simplement le reflet d'un basculement pur et simple de l'économie mondiale.
Entre-temps, et une fois les journaux refermés, j'essaie donc de comprendre les enjeux et les rouages de l'industrie et le commerce du luxe...
Ciao
+
Depuis mon hôtel de Paris Place de la Madeleine, je lis la presse économique française pour essayer de mieux comprendre la situation de crise de la planète, mais aussi pour donner de nouveaux éclairages sur ce que radios et télévisions simplifient trop souvent.
L'industrie qui m'employait auparavant et pour laquelle je garde une bonne estime, celle de la construction et de la commercialisation automobile, vit en Occident son lent déclin. C'est difficile à admettre, et s'il y a des poches de résistances (l'Allemagne), la généralité de cette affirmation s'applique à la France dans l'édition du jour de "La Tribune". L'accroche de 1ère page dit : "Le stupéfiant plongeon de l'automobile française".
Le sujet est détaillé un peu plus loin montrant l'effondrement relatif mais réel dans les 40 et les 10 dernières années, sans oublier de comparer 2008 et 2009, où rien que là les effectifs ont perdu 5% dans l'hexagone. Alors on nous balance de temps en temps des informations positives (par exemple liées à la prime gouvernementale), mais tout ça ne fait que cacher une réalité difficile à admettre pour l'économie du pays... l'automobile fout le camps.
Je dois admettre que c'est aussi pour ces raisons liées à la santé de ce fleuron de l'ère industrielle en France et en Occident (et pourtant je ne peux pas trop me plaindre d'en avoir souffert directement), que j'ai songé à "changer de crémerie". Me voilà donc en 2010 dans un univers nouveau, avec beauoup de choses à découvrir, mais je garderai sans doute toujours un oeil sur les voitures qui m'ont fait vivre et continueront à nous faire rêver parfois... en espérant que tout ça ne soit pas tout simplement le reflet d'un basculement pur et simple de l'économie mondiale.
Entre-temps, et une fois les journaux refermés, j'essaie donc de comprendre les enjeux et les rouages de l'industrie et le commerce du luxe...
Ciao
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vendredi 5 février 2010
La vie du frontalier (1)
Commençons une série culturelle...
N’ayant toujours pas accès à Internet depuis mon appartement (et je peux ouvrir un nouveau blog sur cette histoire, tant l'imbroglio est énorme), l’autre soir, alors qu’il n’y avait rien de passionnant sur les 6+4 chaînes captées à Ferney, j’ai découvert par hasard une des dernières émissions que j’avais enregistrée sur cassette VHS – probablement en 2007.
Elle s’appelle « Lorraine, cœur brisé ». On en trouve quelques traces sur le web. On y parle notamment de ces hordes de français la frontière luxembourgeoise et qui désertent Longwy, appelée « Longwy la rouge », en raison des luttes syndicales qui y ont été d’une rare dureté et on conduit au résultat flagrant : plus d’industrie en France, des services au Luxembourg.
De façon un peu différentes, le schéma s’applique aussi un peu aux frontières belges, allemandes et suisses que je connais maintenant toutes un petit peu : Au-delà de l’aspect politico-économique (et pourtant il y aurait à dire), c’est plus cette danse sociale et culturelle dans laquelle des dizaines de milliers de français ou habitants des régions frontalières s’activent matins et soirs qui m’intéresse : Tous les matins, me voilà passer 2 bornes frontières comme elles n’existent plus ailleurs en France, certes souvent délaissées des douaniers mais bel et bien matérialisées en tant que telles, avec des procédure tutti quanti et des aspects légaux non négligeables…
Ici on ne franchit pas la frontière sans une bonne raison, même si l’intégration récente de la Suisse dans l'espace Schengen a changé légèrement (j’ose dire) les choses ; si je n’ai rien à déclarer, en théorie, le douanier suisse ne me demandera rien. J’ai un permis de travail frontalier que je peux toujours lui montrer à défaut de la petite pancarte verte accrochée au rétroviseur intérieur que beaucoup arborent : « Rien à déclarer ». J’ai aussi une plaque locale désormais, ce qui de fait devrait m’éviter trop de questions prochainement. Le fait est qu’on ne m’a pas encore arrêté par ici.
Alors ce balai quotidien de français qui se déplacent vers les sociétés suisses, a toutefois un volet de contrepartie assez étonnant, en particulier aux alentours de la très internationale cité de Genève. Les habitants de la région « raffolent » des supermarchés français !
Bon, les choses sont un peu plus terre-à-terre en fait : les denrées alimentaires et quelques autres sont meilleur marché en France ; et encore, elles me semblent un peu plus chères ici que dans l’Oise ou la Somme.
Je vais donc aller rejoindre les cohortes très internationales de consommateurs au Carrefour de Ferney pour quelques emplettes, et attendre que de jours meilleurs pour l’emploi en France et les prix en Suisse viennent bouleverser ce petit équilibre. A la prochaine.
Ciao
+
N’ayant toujours pas accès à Internet depuis mon appartement (et je peux ouvrir un nouveau blog sur cette histoire, tant l'imbroglio est énorme), l’autre soir, alors qu’il n’y avait rien de passionnant sur les 6+4 chaînes captées à Ferney, j’ai découvert par hasard une des dernières émissions que j’avais enregistrée sur cassette VHS – probablement en 2007.
Elle s’appelle « Lorraine, cœur brisé ». On en trouve quelques traces sur le web. On y parle notamment de ces hordes de français la frontière luxembourgeoise et qui désertent Longwy, appelée « Longwy la rouge », en raison des luttes syndicales qui y ont été d’une rare dureté et on conduit au résultat flagrant : plus d’industrie en France, des services au Luxembourg.
De façon un peu différentes, le schéma s’applique aussi un peu aux frontières belges, allemandes et suisses que je connais maintenant toutes un petit peu : Au-delà de l’aspect politico-économique (et pourtant il y aurait à dire), c’est plus cette danse sociale et culturelle dans laquelle des dizaines de milliers de français ou habitants des régions frontalières s’activent matins et soirs qui m’intéresse : Tous les matins, me voilà passer 2 bornes frontières comme elles n’existent plus ailleurs en France, certes souvent délaissées des douaniers mais bel et bien matérialisées en tant que telles, avec des procédure tutti quanti et des aspects légaux non négligeables…
Ici on ne franchit pas la frontière sans une bonne raison, même si l’intégration récente de la Suisse dans l'espace Schengen a changé légèrement (j’ose dire) les choses ; si je n’ai rien à déclarer, en théorie, le douanier suisse ne me demandera rien. J’ai un permis de travail frontalier que je peux toujours lui montrer à défaut de la petite pancarte verte accrochée au rétroviseur intérieur que beaucoup arborent : « Rien à déclarer ». J’ai aussi une plaque locale désormais, ce qui de fait devrait m’éviter trop de questions prochainement. Le fait est qu’on ne m’a pas encore arrêté par ici.
Alors ce balai quotidien de français qui se déplacent vers les sociétés suisses, a toutefois un volet de contrepartie assez étonnant, en particulier aux alentours de la très internationale cité de Genève. Les habitants de la région « raffolent » des supermarchés français !
Bon, les choses sont un peu plus terre-à-terre en fait : les denrées alimentaires et quelques autres sont meilleur marché en France ; et encore, elles me semblent un peu plus chères ici que dans l’Oise ou la Somme.
Je vais donc aller rejoindre les cohortes très internationales de consommateurs au Carrefour de Ferney pour quelques emplettes, et attendre que de jours meilleurs pour l’emploi en France et les prix en Suisse viennent bouleverser ce petit équilibre. A la prochaine.
Ciao
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