Passer de la France à la Suisse, changer de boulot et de région, trouver un logement puis de nouveaux collègues, se faire de nouveaux amis, s'adapter à un nouvel environnement, ... voilà que se trouve documenté autant que possible un véritable projet de changement à échelle humaine !

vendredi 12 février 2010

Bye bye vroum vroum

Une semaine de déplacement professionnel bien utile à Paris - et pourtant les réminiscences sur mon ancien job sont récurrentes...

Depuis mon hôtel de Paris Place de la Madeleine, je lis la presse économique française pour essayer de mieux comprendre la situation de crise de la planète, mais aussi pour donner de nouveaux éclairages sur ce que radios et télévisions simplifient trop souvent.

L'industrie qui m'employait auparavant et pour laquelle je garde une bonne estime, celle de la construction et de la commercialisation automobile, vit en Occident son lent déclin. C'est difficile à admettre, et s'il y a des poches de résistances (l'Allemagne), la généralité de cette affirmation s'applique à la France dans l'édition du jour de "La Tribune". L'accroche de 1ère page dit : "Le stupéfiant plongeon de l'automobile française".

Le sujet est détaillé un peu plus loin montrant l'effondrement relatif mais réel dans les 40 et les 10 dernières années, sans oublier de comparer 2008 et 2009, où rien que là les effectifs ont perdu 5% dans l'hexagone. Alors on nous balance de temps en temps des informations positives (par exemple liées à la prime gouvernementale), mais tout ça ne fait que cacher une réalité difficile à admettre pour l'économie du pays... l'automobile fout le camps.

Je dois admettre que c'est aussi pour ces raisons liées à la santé de ce fleuron de l'ère industrielle en France et en Occident (et pourtant je ne peux pas trop me plaindre d'en avoir souffert directement), que j'ai songé à "changer de crémerie". Me voilà donc en 2010 dans un univers nouveau, avec beauoup de choses à découvrir, mais je garderai sans doute toujours un oeil sur les voitures qui m'ont fait vivre et continueront à nous faire rêver parfois... en espérant que tout ça ne soit pas tout simplement le reflet d'un basculement pur et simple de l'économie mondiale.

Entre-temps, et une fois les journaux refermés, j'essaie donc de comprendre les enjeux et les rouages de l'industrie et le commerce du luxe...

Ciao
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