Passer de la France à la Suisse, changer de boulot et de région, trouver un logement puis de nouveaux collègues, se faire de nouveaux amis, s'adapter à un nouvel environnement, ... voilà que se trouve documenté autant que possible un véritable projet de changement à échelle humaine !

lundi 5 avril 2010

Les Alpes suisses

A l'occasion d'un très court séjour à Pâques, j'ai essayé d'en savoir plus sur la Suisse, les limites entre la Romandie et la part allémanique, et les gens qui sont là.

En 2 jours, j'ai fait un petit tour de quelques villes que je voulais voir, avec Vevey, Montreux, Gstaad-Saanen et Château d'Oex (prononcé [dè]), Berne, Thoune (Thun) et Yverdon-lès-Bains. Un beau petit tour de plusieurs centaines de kilomètres à travers des paysages assez différents, mais toujours autour des Alpes, et de cette frontière entre le pays qui parle français et celui qui parle des dialectiques germaniques.

Un tour de 2 jours pour découvrir un peu du reste de l'Ouest de la Suisse

En restant une nuit à Gstaad, en fait à côté à Saanen, je voulais souffler un peu après 3 mois de travail intense, découvrir cette ville médiatisée (Johnny, affaire Polanski) presque décriée, et synonyme de luxe, mais aussi pour me confronter à la Suisse allémanique. Gstaad fait partie du canton de Berne (sans E en allemand), et est aussi une station huppée. Elle, et les 2 ou 3 villages précédents, ouvrent la zone allémanique en venant du Sud.

La maison Cartier à Gstaad, Pâques 04-04-2010

Les hauteurs de Saanen (Gessenay) sous la neige, le matin du lundi de Pâques

A plusieurs reprises, je retrouvais des traces de cette langue française qui recule dans le canton de Berne qui n'est quasiment plus qu'allémanique. A l'hôtel par exemple, mon "bonjour" et mes premiers mots français n'ont rien fait, j'ai du parler allemand. Mais à Gstaad, une serveuse a parlé français avec moi, il faut dire que j'ai forcé la main, puisque je l'ai entendu parlé avec sa collègue et en cuisine dans la langue de Molière. A Berne, pareil qu'à l'hôtel, Goethe s'est imposé à l'auteur du malade imaginaire. Et là encore, je surprenais des "merci" (traditionnel en fait) ça et là... comme quoi, les langues sont un sujet complexe dans ce pays.

La montagne attire le respect. Ses cimes enneigées, ses flancs de nouveaux blancs, les matins de printemps ensoleillés amènent un certain en-train dans les Alpes des cantons de Vaud et de Berne.

Berne justement, en ce lundi de Pâques, est une capitale fédérale qui se réveille tard, malgré les rayons de soleil qui pointent après des jours assez couverts. La ville est très piétonne en son centre, et je dois dire que cela rend agréable cette visite d'une zone piétonne immense, dont ce quartier central m'a fait penser à un mélange de La Valette (à Malte, par ses hauteurs, ses monuments) et de style germanique edulcoré (peut-être un peu dans le style de Luxembourg-ville) et sous influence alpine.

Vue sur le Palais Fédéral (Bundeshaus) à Berne qui abrite le Conseil Fédéral de la Suisse

Mes visites relativement rapides de Vevey, Montreux, Thun et Yverdon feront peut-être l'objet de reprises ultérieures.

Un bien beau pays que cette Suisse paisible, et définitivement à l'écart du tumulte médiatico-polémiste de ce début de siècle; un pays probablement moins superficiel que d'autres et qui, je crois, à raison de protéger ses traditions. En tout cas, cela en fait sa particularité.

Ciao
+

1 commentaire:

  1. Ce tour m'a donc permis d'ajouter Berne à la liste des capitales du Monde que j'ai visitées :

    Luxembourg
    Bruxelles
    Saint-Marin
    Londres
    Paris
    Vienne
    Andorre
    Prague
    Berlin
    Monaco
    Madrid
    Seoul
    Tokyo
    Amsterdam
    Budapest
    Buenos Aires
    La Valette
    et Berne.

    Tout ça plus ou moins dans l'ordre de découverte.

    Ciao
    +

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