Passer de la France à la Suisse, changer de boulot et de région, trouver un logement puis de nouveaux collègues, se faire de nouveaux amis, s'adapter à un nouvel environnement, ... voilà que se trouve documenté autant que possible un véritable projet de changement à échelle humaine !

dimanche 14 mars 2010

Radios et Télévisions Suisses

Continuons dans la culture frontalière franco-suisse de la région, dans l'esprit d'un ancien double-article d'un blogueur d'antan...

Dans le Pays de Gex bardé de montagnes, on ne capte pas les grandes radios nationales françaises (RTL, Europe 1, RMC, etc.) en dehors de France Inter et France Info sur la bande FM. En guise d'intégration et d'intérêt culturel, je me suis quasi-immédiatement mis à écouter RSR-1ère, soit la Radio Suisse Romande dans ma voiture. Mon radio-réveil en revanche est calé sur WRS, World Radio Switzerland, une espèce de déclinaison de la BBC pour les anglophones exilés par ici (et ils sont nombreux).

Tous les matins et tous les soirs ou presque, c'est donc la radio suisse romande que j'écoute et qui m'a permis de familiariser avec l'accent, les intérêts et les moeurs des francophones de la Suisse. Je me suis aussi rendu compte de l'influence notoire de la France (sa télévision, ses pratiques politiques, etc.) sur cette communauté, mais aussi de ses dérives et de la perception qu'on en a vue avec un peu de recul. Ca a souvent conforté mes points de vue critiques...
Mais l'intérêt majeur consiste quand même à petit à petit construire le puzzle de la fresque de l'environnement dans lequel je suis arrivé il y a 10 semaines maintenant.

En complément, et grâce à la "fracture Internet" que j'ai subie entre janvier et février, j'ai beaucoup regarder la TNT Suisse, 4 chaînes choisies méthodiquement dans toute la Suisse et au-delà des zones frontalières: Il faut noter que dans le Pys de Gex, il n'y a pas encore de chaînes numériques terrestres françaises...
Ces 4 chaînes suisses sont TSR1, TSR2, SF1 (suisse allémanique) et TSI1 (suisse italienne). J'ai d'ailleurs prêté une attention particulières aux 2 dernières, pour comprendre leur points de vue, et m'adapter à la langue. Il est d'ailleurs intéressant de noter que les suisses allemands se font un malin plaisir à ne pas parler le "Hochdeutsch", mais selon leur origine d'adapter les textes allemands en dialecte "Schwitzerdütsch". C'est assez étonnant quand un animateur lit un texte en allemand...


Bref, je recommande ce type d'approche pour s'intéresser au pays qui nous entourent, et encore plus pour ceux qui nous nourrissent ou nous hébergent.

Ciao
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